Bernard et Bernadette
S’en allaient sur un air de fête
Bras dessus bras dessous enlacés
Dîner sobrement à l’Elysée
Tout à coup sur le chemin
Bernard, ce malandrin
N’y tenant plus retourne Bernadette
Décidé, il n’en fait plus qu’à sa tête !
Malheureusement dans la ruelle
Un attentat se prépare !
Maurin sort son matériel
Et l’utilise à l’abris des regards
Une photo impudique est prise
Et naturellement aussitôt transmise
Bernard est arrêté, maltraité, torturé
Il s’en rend compte, il est coincé !
« J’ai rien fait, M’sieur
C’est Bernadette qui m’a poussé »
Peu importe d’être odieux
Tant qu’on est libéré !
Bernard fuit sur sa Guzzi
Cheveux au vent, lunettes de soleil
C’est sûr, peu importe Marcoussis
Il en prendra plus…de vieille !