Les odeurs suaves
Des parfums je n’ai pas l’horreur
Cou-cou
Mais j’estime qu’une odeur pure
Est préférable à toute odeur
Sans rapport avec la nature
Aussi je suis bien convaincu
Comme de la plus simple des choses
Qu’un cul ça doit sentir le cul
Et non l’essence de roses
Je n’comprends pas qu’une putain
Cou-cou
Aille se fourrer entre les cuisses
Et jusque z’au fond du vagin
Des parfums qui gâtent la matrice
Un livarot qui sentirait bon
N’s’rait pas un fromage honnête
Un con ça doit sentir le con
Et non l’essence de toilette
J’ai dit à ma femme ce matin
Cou-cou
As-tu bientôt fini sale bête
De te parfumer au Lubin
Et d’fout ton cul dans la cuvett’
R’nifl’ donc un peu l’bout d’mon nœud
Ne sent-il pas la vieille charogne ?
Un nœud, ça doit sentir le nœud
Et non pas l’eau de Cologne.
Je comprends qu’au comble de l’amour
Cou-cou
Une femme suce la pine à son homme
Et aussitôt, faisant d’mi-tour
Il lui bouffe le cul comme une pomme
Ce sont là des plaisirs de Dieux
Car il faut que rien ne se perde
Mais pour s’gougnioter dans les lieux
Il faut vraiment aimer la merde!
Je comprends que changeant de trou
Cou-cou
On encule sa ménagère
On s’emmerde, mais après tout
On jouit plus, puisque ça serre
Elle vous dit, en baissant les yeux
« Il fallait bien que je perde »
Mais pour s’gougnioter dans des lieux
Il faut vraiment aimer la merde!
Bref je vous l’dis en terminant
Cou-cou
En amour je comprends les choses
Qu’on suce un vit mou et gluant
Qu’on s’fasse minette et feuille de rose
Baisant dur comme nos aïeux
Un puc’lage, c’est fait pour qu’on l’perde
Mais pour gougnioter dans les lieux
Il faut vraiment aimer la merde.